Cher(e) collègue,
En novembre 2022, le Snec-CFTC avait demandé une révision à la hausse de la NAO de mai 2022.[1]
L’inflation et le contexte économique l’exigeait !
Malheureusement, cette négociation tombe à l’eau : les deux seules organisations signataires de la nouvelle convention collective perdent de vue les salariés !
Le CNEAP a dans un premier temps différé sa réponse (de novembre à janvier) alors que la situation de certains collègues reste urgente. Il propose maintenant une augmentation de 0,5 % de la valeur du point alors que les prix de l’énergie et de nombreux produits de consommation courante s’envolent. C’est inconcevable.
La Fep-CFDT rejette la proposition, sacrifiant en même temps la faible augmentation des salaires.
Le CNEAP refuse d’appliquer unilatéralement une hausse.
RESULTAT : PAS D’AUGMENTATION !
Le Snec-CFTC dénonce l’absence de prise en compte de l’intérêt des salariés.
La proposition du CNEAP est totalement insuffisante au regard de la situation et de ce qui se passe dans d’autres branches. Mais dans l’intérêt des salariés, nous préférons + 0,5 % à RIEN DU TOUT !
· + 0,5 % c’est au minimum 10 euros brut par mois (120 euros par an) pour les salaires les plus faibles !
· La valeur du point serait passée de 19,94 à 20,04. Une très faible augmentation mais qui s’inscrit dans la durée, impactant toutes les fiches de salaires, chaque mois, pour tous, dans les années à venir.
· Lors de la NAO 2023, notre base de négociation aurait été 20,04 €[2] Mais nous partirons donc de 19,94. Le temps perdu ne se rattrape jamais… il faut craindre qu’il en soit de même pour les pourcentages.
· Dans les établissements, les NAO 2022 sont closes et le plus souvent sans clause de revoyure. Il va falloir attendre la NAO 2023.
Le Snec-CFTC n’oublie pas qu’il négocie avant tout pour les salariés.
Nous avons refusé de signer cette convention collective marquée par les pires reculs sociaux de l’histoire du CNEAP et nous nous battons pour en atténuer les ravages. Toute l’architecture des classifications de la nouvelle convention collective est construite sur la valeur du point : si le point n’augmente pas régulièrement, c’est un nouveau recul auquel le Snec-CFTC ne s’associe pas.
Pour toutes questions, contactez vos représentants régionaux du Snec-CFTC
La commission agricole du Snec-CFTC
agricole@snec-cftc.fr
[1] En raison de la clause dite de « revoyure ». Le Snec-CFTC avait alors obtenu, en intersyndicale, des augmentations de la valeur des anciens points : + 4 % au CNEAP, + 3,5 % au GOFPA.
[2] Valeur du point brut annuel
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